Galina Kabakova a publié deux cent cinquante titres d'ethnolinguistique, d'anthropologie et de folklore, en français et en russe principalement.
Dans sa maison d’édition, elle a créé plusieurs collections dédiées aux contes, et notamment la collection "Aux origines du monde" avec plus de 40 volumes, qui font découvrir des contes et légendes variés pour permettre de comprendre comment chaque culture explique la création du monde et les phénomènes les plus quotidiens. Dans cette collection elle a signé six livres sur les contes de France, d’Ukraine, de Russie, d’Italie, de Madagascar, ainsi que des contes tziganes.
Etant quelqu’un de très ouverte, elle s’est beaucoup intéressée, entre autres, aux contes étiologiques, contes qui expliquent les origines des choses. Elle publie, dans le N° 90 de la revue La grande oreille, un dossier sur ces contes dans lequel elle pose de questions hautement intéressantes. Qu’est-ce qu’un récit étiologique ? Quand a-t-on commencé à raconter et pourquoi ? Comment ont-ils évolué au fil du temps ?
Dans un autre numéro de la même revue (N° 92), elle publie un article « Passion ou nécessité, les deux facettes de la chasse » en faisant une analyse de la représentation et du rôle de la chasse dans les pays occidentaux et dans deux d’autres régions du monde.
Elle s’intéresse aux contes comme des traces des migrations, car on retrouve les mêmes contes à travers les siècles et à travers le monde. Et surtout aux mythes qui viennent depuis la préhistoire.
Galina Kabakova a travaillé aussi sur d’autres thèmes comme les repas, l'alimentation dans les proverbes russes et en tant qu’anthropologue, sur le corps féminin dans le monde slave.
